Les 8 grandes familles, membres de la haute cour magique.

S'élèvent au plus haut de la hiérarchie les grands du monde magique : les familles fondatrices du haut conseil sorcier. Elles sont au nombre de huit et, bien que très différentes, possèdent un nombre de sièges égale au sein de cette cour suprême. (pour plus d'informations sur le haut conseil magique, merci de vous référer à ce sujet).
Ces familles, tantôt admirées, tantôt critiquées, possèdent un pouvoir non négligeable : celui de la décision. Concentrant tous les pouvoirs, législatifs exécutifs et judiciaires, elles sont les maîtresses juridiques et politiques de l'époque, utilisant le conseil afin de légitimer leur place au sein de la société. Leur pouvoir législatif est le plus développé puisque chaque décision rendue prend directement force de loi sur tout le royaume. L'adage « nul ne doit ignorer la loi » est déjà de mise en 1150.
En plus de la politique et de la justice, on peut leur trouver de nombreuses attributions plus sociales telles que l'organisation de la société. Ils ont également un pouvoir de régulation sociale, permettant de faire perdurer la paix. Quelques règles coutumières ont été mises en place à leur demande de tel fait que, toute classe sociale inférieure nécessite l'accord de ces grands chefs afin d'engager des actions, qu'elles soient financières ou bénéfiques.
Ces familles, plus riches que le reste de la population, possèdent des demeures imposantes et luxueuses. Cependant, malgré leur coopération qui semble fonctionner, l'arrivée du Graal semble former des tensions palpables qui se répercutent à l'intérieur de la France magique.

Les vassaux.

Les vassaux, depuis leur apparition, sont liés aux familles qu'ils choisissent par un devoir de fidélité et d'hommage. En effet, les vassaux, lors de leur consécration, sont soumis au serment inviolable afin de prévenir toute trahison ou violation. Le serment inviolable est un accord de volonté entre deux sorciers qui ne peut être rompu que par la mort. Les vassaux sont alors liés à une même famille toute leur vie.
La cérémonie s'exécute en plusieurs phases. Tout d'abord, elle doit toujours être régie par un tiers, souvent choisi parmi les nobles par devoir d'impartialité. Ce tiers, que l'on appelle « l'enchaîneur », exécute un sortilège grâce à sa baguette, il doit ensuite toucher les mains jointes du demandeur et du receveur. À chaque clause du serment acceptée par le receveur, l'enchaîneur fait apparaître une chaîne de feu qui scelle les mains des participants. Par la suite, c'est à la famille d’honorer sa part du contrat : elle fait alors donation d'un fief (un morceau de territoire) ainsi qu'un objet magique conçu afin de le protéger.
Tout le long de sa vie, le vassal doit des obligations multiples à la famille à laquelle il est lié. Il ne doit pas leur nuire, lui doit assistance et défense en cas d'attaque, doit les assistés aux réunions du haut conseil sorcier, bien entretenir son fief et, bien évidemment, ne jamais le trahir.
Le vassal qui n'exécute pas ses obligations devient un vassal félon. Ainsi, il perd tous ses bénéfices et se laisse peu à peu rattraper par le serment inviolable. Tout d'abord, la main avec laquelle il a prêté serment se sectionne, puis c'est tout son corps qui est touché. Le serment inviolable et douloureux et lent. La mort n'en est que de plus tortueuse.

Les nobles.

Elle est décomposée en deux catégories : les grands nobles et les petits nobles. Les plus aisés de ces derniers possèdent les terres alors que les plus pauvres les entretiennent en échange d'argent et d'un enseignement magique. En plus de s'occuper des terres, ils sont administrateurs et fonctionnaires : ils sont chargés de vérifier la bonne application de la loi et des décisions du haut conseil sorcier.
Ils possèdent une place privilégiée par rapport aux bourgeois puisque, d'une part, ils possèdent plus de richesse ; d'autre part, ils sont les garants de la légalité.

Les bourgeois.

Ils représentent la classe intermédiaire entre les nobles et les paysans : ils ne possèdent pas autant de richesse que les nobles et sont avantagés par rapport aux paysans puisqu'ils habitent en ville, alors qu'en 1150 neuf hommes sur dix sont de la campagne. Leurs métiers sont plus particulièrement dans le commerce, ils ne travaillent jamais les terres. Ce sont des hommes libres qui possèdent des droits et, plus rarement, des propriétés.

Les paysans.

En 1150, neuf hommes sur dix était un paysan et vivaient à la campagne. Ils travaillent toute leur vie pour les grandes familles, du matin au soir, sans bénéfices en retour puisqu'ils sont tenus au paiement de plusieurs taxes. Ils ont un calendrier qui se décompose en plusieurs phases et qui déterminent leurs tâches : les moissons, les vendanges, les fenaisons et les plantations. Leur durée de vie est assez courte de par leurs activités. En effet, il est rare de voir des hommes dépasser les trente ans. Ils souffrent également de maladie et de famine, pouvant emporter leurs enfants parfois. Ils se nourrissent généralement de récoltes personnelles.

+ La place du sang : L'ascendance (ou statut de sang) reste une chose très importante dans la société magique française, elle est même à la base de la hiérarchie établie entre les sorciers. En effet, les sorciers dits de sang pur sont les dominants, les nobles et font partis des grandes familles suzeraines ou vassales. Ils sont en général très respectés, parfois craints et enviés. Il existe également de grandes familles de sorciers de sangs-mêlés, respectables et riches. La plupart de ces sorciers comptent des origines moldus du temps où ces derniers vivaient en paix, où la religion Chrétienne n'avait pas fait son apparition. Mais depuis que la chasse aux sorcières a débuté, il est bien plus rare que sorciers et moldus viennent à se mélanger. Par ailleurs, les né-moldus se font rares ces temps-ci. En effet, beaucoup périssent sur le bûcher sans même avoir connu le monde magique car ils ne réussissent pas à maitriser leurs pouvoirs et il n'y a personne pour les aider. Ils sont donc vite repérés par les moldus, effrayés par leur nature. Bien entendu, certains réussissent à échapper à ce destin funeste et arrivent à vivre de façon discrète tout le long de leur vie. Les nés-moldus sont donc très rares à Ornebois et sont en général assez mal vus, voir même persécutés par leurs camarades car ils sont associés au massacre des sorciers. Pour finir, le cas des cracmols est une autre affaire. En effet, ces derniers sont généralement relayés au rang de serviteurs, palefreniers, du personnel... Il ne sont pas spécialement mal vus mais paraissent presque inexistants aux yeux des sorciers. Ils ne sont là que pour remplir les corvées et servir les autres.

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+ La place des nés-moldus : En Bretagne, les fées ont toujours été traitées avec un immense respect. Les sorciers ont appris à vivre en harmonie avec elles et les laissent vivre en paix. Les moldus, eux, se sont toujours méfié des fées jusqu’à les diaboliser. Au cours des siècles, les fées ont été accusées de nombreux maux. Le plus courant et le plus abominable prétend que les fées viennent parfois dans le monde des humains et engendrent des enfants..
On raconte volontiers que les fées, les soirs de pleine lune, visitent des femmes mariés et les engrossent d'un enfant. Rien ne laisse suspecter les moldus qu'il s'agit là d'une grossesse anormale jusqu'à ce que l'enfant atteigne un certain âge et commence à développer des capacités anormales. L'enfant, doté de magie, est alors appelé par la communauté moldue : un Changeling.
Les moldus, effrayaient par cette légende qu’ils ont eux-mêmes inventés, abandonnent souvent l'enfant au milieu d'une forêt, espérant que les fées viendront le chercher. Les hommes de foi, les religieux, conseillaient aux parents de ne jamais garder avec eux un Changeling, ceux-ci ayant la réputation de porter malchance à la famille. On disait que le foyer se viderait de tout bonheur. On dit que, si le Changeling n’est jamais retrouvé par les fées, il grandira en être faible. Le plus souvent, les moldus victimes de la traitrise des fées, décident de tuer l'enfant, espérant ainsi en finir avec la malédiction dont ils se pensent victimes.
Néanmoins, la vérité réside ailleurs. Les fées n'ont rien à voir dans ce processus. l'enfant né, est bien le fruit de l'union des deux parents. Il s'agit simplement d'un sorcier né de parents moldus. L'infortune de sa naissance conduit bien souvent le malheureux à ne jamais connaître la vie des sorciers. Créature assimilée au Malin, l'enfant est souvent tué. Parfois, il est abandonné au cœur d'une forêt et, dans certains cas, meurt alors de faim et de froid. Dans le meilleur des cas, il arrive que l'enfant soit recueillie par des sorciers bienveillant et au fait de cette triste légende.

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+ La place de la femme : Contrairement à la société moldue où les femmes n’ont que peu d’importance, la société sorcière leur accorde une plus large place. Grande sorcière, historienne de renom, guérisseuse, éminente professeure, tête de grandes familles, femme de pouvoir… Autant de postes dans lesquels les femmes excellent et font entendre leurs voix. Si elles sont encore parfois moins respectées et entendues que les hommes, les femmes ont su gagner en importance au cours du temps. Dans de nombreuses grandes familles de sorciers françaises, les femmes sont les têtes pensantes et tirent les ficelles dans l’ombre. Si la pratique du mariage arrangé est toujours monnaie courante, certaines familles prennent en considération la voix de leurs jeunes filles lorsqu'il est question d'union maritale.

+ La mode sorcière : L'apparence a toujours pris une part importante dans la société magique, peu importe les époques. Bien différente de celle des moldus, la mode sorcière apparaît comme étant très décalée et les accoutrements forts diversifiés. En effet, vous ne verrez que très rarement deux sorciers porter les même habits, si ce n'est que pour des uniformes imposés dans certains domaines (institut Ornebois, militaires, etc..), chaque pièce se trouve être unique.
Les textiles sont en général très variés et les couleurs nombreuses, amenant toujours beaucoup de vie et de joie à travers leurs éclats. Le commerce de tissu prend par ailleurs un place importante dans l'économie du pays, l'importation dans des pays voisins se faisant très fréquent.  

En plus de définir le statut de chaque individu dans la hiérarchie, bien s'habiller est reconnu comme étant une forme de politesse des uns envers les autres. Seigneurs, nobles et paysans, peu importe leur niveau financier, tous portent beaucoup de crédit envers les personnes ayant une bonne présentation.
Il est également bon à savoir que, contrairement aux mœurs moldues, les femmes détiennent beaucoup plus de libertés dans leur façon de s'habiller. Si il est interdit chez les non magiques de laisser entrevoir leurs jambes, leurs dos ou même leurs épaules, ce n'est pas le cas chez les sorcières.  

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+ Boissons et nourritures : A cette époque, les sorciers les plus riches sont adeptes de bons repas et de banquets interminables ponctués de nombreux mets. Le plus prestigieux d'entre eux étant la viande. Réservée aux seigneurs, la viande est rare et d'autant plus appréciée par les convives. Il est extrêmement rare d'en trouver parmi les paysans et si tel est le cas, la viande sera d'une piètre qualité. Les sorciers étant néanmoins plus proches de la nature et d'autant plus respectueux que les moldus, ils ne tuent jamais plus que le nécessaire pour survivre. Bien souvent, certains seigneurs et autres nobles, préfèrent les fruits et légumes récoltés sur leur terre et qui ne nécessite donc aucun massacre animal.

Côté boisson, les sorciers sont adeptes de bons vins mais surtout d'hydromel, une boisson que les fées d'un autre temps auraient inventée. Ces boissons dites nobles, ne sont servi que lors de grandes occasions, hormis chez les grands seigneurs qui peuvent se permettre des dépenses extravagantes.